douce créature

Mahorro ne s'était pas promener dans ce coin depuis un petit bout déjà, l'on pouvait voir sa silhouette se mouvoir doucement et sans bruit dans cet environement...féérique! Il n'était point fatiguer même si cela faisait bientôt 5 heurs qu'il marchait. Mahorro s'arrêta un instant, ferma les yeux, huma l'air instinctivement, puis rouvrit ses yeux.La chasse, grace à son pouvoir était des plus facile. Mais il n'utillisa pas souvent ses pouvoirs, sinon, ou était le jeu? Mahorro regarda autours de lui, il était tout près du lieu de rendez-vous. Voyant la clarière, il fit un sourire satisfait et marcha en direction de celle-ci. Mais resta dans les bois, usant de l'épaisseter et la densité des feuillages pour se camoufler.

*drôle d'endroit pour un rendez-vous...à moins que ce ne soit un piège...c'est ce qu'on verra!*

Il poussa un soupir et sourit sadiquement (j'adore ce mot!) ce ne serait pas la première fois...ni la dernière! Mais cela l'affectait que très peu car il savait se battre, se défendre...Surtout en dragon, mais cela lui demandais beaucoup d'énergie. Le soleil était presque au zénith, son client n'allait pas tarder a arriver. Comme Mahoro s'adossa à un arbre, il vit une petit forme bouger dans la clairière...

Elle y avait vu quelque unes de ses sœurs, mais sans trop les approcher. En fait, elles l'avaient regardé avant de s'enfoncer dans les ténèbres de la forêt. Pourquoi, elle l'ignorait toujours. Habituellement quand elle avait la chance de rencontrer une de ses semblables, elles se faisaient un plaisir de venir

Et bien tant pis, elle pourrait bien s’amuser toute seule. En fait, elle n’était jamais seule comme bien peuvent le croire. La fée avait toujours en sa compagnie son petit compagnon qui se fondait merveilleusement dans le décor. Elle n’avait pas réellement besoin d’une autre présence, quoi qu’elle doive avouer que quelques fois cela lui manquait. Mais peu importait.

Zigzaguait entre les arbres, lassait le vent guider ses mouvements. Ne faisait plus qu’un avec la nature, avec celle qui lui avait donnée son premier souffle de vie. Ses cheveux ondulaient à chaque nouveau pas, sa robe ne faisait pas exception à ce mouvement. Ses pieds se pausaient avec une délicatesse dont seules les fées ont le secret.

Aline, joyeux comme jamais, courait devant la jeune fée, ouvrant la marche. La petite créature se faisait une joie de déambuler entre les arbres massifs de la forêt. Aucun des deux ne se préoccupaient où leurs pas pouvaient bien les mener, mais quelle importance pour le moment. Ils verraient bien quand les arbres ne seront plus là pour les bercer.

Le soleil s’infiltrait parmi les milliers de branches, faisant naître une ambiance mystérieuse et chaleureuse, une ambiance parfaite. Quelle heure il pouvait bien être? Pas d’importance. Quand la nuit devrait tombée, elle tomberait. Quand la lune devrait chasser le soleil, elle le ferait. Quand elle devrait regarder les étoiles, elle le ferait, aussi simple que cela. La notion du temps n’était pas chose à apprendre pour Elfrelle.

Elle ralenti ses pas, laissant au rayons de l’astre solaire venir caresser sa peau d’ange, venir miroiter sur ses vêtements.
Jamais elle ne remarqua les yeux qui la fixaient. Jamais elle ne vit l’homme qui se camouflait.

Mahorro fut des plus surpris lorsqu'il vit une douce et déclicieuse créature féminie s'approcher de lui, sans le voir, et laisser des rayons de soleil se promener sur sa robe. Continuant de sourire sadiquement, Mahorro se demandait si il devrait se faire découvrir ou faire peur a cette charmante créature, et ce n'était pas l'envie qui manquait. Il préfera rster dans lombre, du moins, pour le moment, a observer la douce jeune fille certes non humaine car elle n'en avait pas l'odeur et elle était beaucoup plus jolie. Mahorro remarqua le furet qui l'accompagnait. Il devait faire attention pour qu'elle ne le voit pas, qu'elle ne le sente pas. Vu que son rendez vous n'arrivait toujours pas, il déceda de se montrer doucement à la créature, mais avant, il usa de son pouvoir, juste un peu, pour savoir à qui il s'adressait, ce qu'elle était et comment s'y prendre:

"le soleil jouant sur votre robe vous fait paraitre plus belle et éblouissante qu'une déesse, si vous me permettez de le dire?! "

Se doutant qu'il allait faire le saut à l'agréable fée, il s'empressa de rejouter, doucement et sans trace de malice ou de méchanceter, Mahorro parlait d'une voix calme et posée, douce pour un homme. Il y avait un petit quelque chose de rassurant et d'amicale, ni plus ni moins:

"veuillez m'excuser de vous importuner ainsi, je dois être un peu... surprenant et dérangeant, mais ses mots ont été dit sans vouloir vous blesser ou vous effreyer, sans vouloir vous aggresser, mais juste pour vous parler et vous connaitre si tel est votre désir?!"

"Le soleil jouant sur votre robe vous fait paraitre plus belle et éblouissante qu'une déesse, si vous me permettez de le dire?! "

Son cœur battait la chamade. Elle n’était pas seule, et il ne s’agissait pas d’une de ses semblables. La fée se retient bien de ne pas pousser un cri de surprise. Cela n’aurait fait que dévoiler encore davantage ses faiblesses.
Qui venait de dire de telles paroles? Un homme, ou enfin, une créature avec une voix masculine, voilà ce que c’était, ce qui la stressait encore davantage. Paroles qui certes avaient surgit sans qu’elle ne s’y attendre, mais qui restaient tout de même charmeuse, et ça, une fée ne pouvait y être insensible.

En un seul mouvement gracieux, elle fit face à celui qui venait de l’interpeller. Vêtements sombres, chevelure d’une étrange couleur, ce qui ne faisait qu’augmenter le charme de celui devant elle. La fée se devait d’avouer qu’il était l’une des plus belles créatures qu’elle eut vue de ce sexe.

Une question restait toujours à tourner dans son esprit.
Pourquoi n’avait-elle pas vu cet homme avant qu’il ne se dévoile à ses yeux? Avait-elle été si enchanté par la clairière qu’elle en avait oublié qu’il n’y avait pas qu’elle sur terre, mais également des créatures ignobles. À cette pensée, un frisson parcouru son échine. Trop de souvenirs pour une créature telle qu’elle. Mais il n’y avait pas que cela. Son petit compagnon ne l’avait pas remarqué également. Avait-il été aussi enchanté qu’elle? Peu importait maintenant. Il était là.

Elfrelle ne répliqua rien à ce l’homme lui avait dit. Elle se contenta de le regarder, cherchant discrètement un chemin par où elle pourrait fuir si les choses devaient prendre une tournure tout autre. Malgré elle, ses pieds effectuèrent quelques pas dans le sens opposé à l’individu.

"Veuillez m'excuser de vous importuner ainsi, je dois être un peu... surprenant et dérangeant, mais ses mots ont été dit sans vouloir vous blesser ou vous effrayer, sans vouloir vous agresser, mais juste pour vous parler et vous connaitre si tel est votre désir?!"

Un nouveau pas
Enfin des paroles franchirent ses lèvres.

« Je ne puis vous dire de vous taire, les mots qui franchissent vos lèvres ne sont pas miens… »

Elle restait distante, ne savant pas si elle devait s’exprimer avec naturalisme ou rester sur ses gardes. La deuxième solution s’imposait d’elle-même.

« Qu’est-ce qu’en ma personne vous fais croire que je désir me dévoiler à vous? Et même ne serais-ce que vous parler? »

Sans qu’elle ne le veule vraiment, sa voix exprimait un certain ton de défi, et restait un peu trop sensuelle à son goût. Sa voix innocente de jeune fille lui manquait parfois.